Les élections législatives anticipées viennent tout juste de débuter en Italie, après la chute du Premier Ministre et de son gouvernement, suite à la défection de sa coalition parlementaire. Mario Draghi a déjà offert une chance aux partis d'extrême gauche et au mouvement antisystème M5S de former une nouvelle coalition, dans le but de mettre en place une nouvelle alliance gouvernementale capable de diriger le pays plus efficacement, plutôt que de convoquer de nouvelles élections, comme l'a souligné le Président italien Sergio Mattarella lors de son allocution pour annoncer la dissolution du parlement : « La décision d'une dissolution anticipée des chambres est toujours le dernier choix ».


     Cette situation inquiète les partenaires européens, qui souhaitent trouver un chef ou une cheffe de gouvernement partageant les mêmes perspectives européennes que l'ancien chef de la Banque centrale européenne, démissionné de son poste, afin de les soutenir sur des sujets cruciaux tels que l'Ukraine, la crise du gaz, et autres. Pendant ce temps, certains partis politiques placent la question de l'immigration de masse au cœur de leur agenda électoral, tandis que d'autres appellent à une réforme radicale de la BCE.


   En somme, ces élections anticipées en Italie sont encadrées par les grands choix de l'Union européenne, ce qui implique que le candidat ou la candidate élu(e) sera celui ou celle qui saura le mieux exprimer les intentions du peuple italien dans les situations contemporaines.


Enregistrer un commentaire

0 Commentaires